L' ASSOCIATION CHAROLAIS DU QUÉBEC

Comment comparer la production de viande bovine au Brésil

avec celle du Canada?

Conférence de : Juan Pablo Soucy,

Agronome chez Agronor

(lors de la grande vente nationale de sept 2010)

 

Dans son allocution, Mr Soucy, a brossé un tableau précis du géant sud américain. Le Brésil profite d’un climat tropical sur la majeure partie de son territoire, favorisant ainsi la production de cultures tout au long de l’année. Une des plus grandes différences avec le Canada! Les cultures du maïs et du soya sont concentrées dans les plaines les plus fertiles. La production bovine se situe dans le reste du pays. Objectif visé par le gouvernement local: Productions et rendements optimums dans toutes les sphères d’exploitation. Ce pays profite également d’une main d’œuvre bon marché favorisant un bas coût de production. Les races Zébu et Nelore composent la majeure partie du cheptel de boucherie du pays. Ces races sont adaptées à ce pays si chaud. Les races de boucherie, que l’on retrouve en Europe et au Canada, ne résistent pas au climat du Brésil. Les croisements effectués jusqu’à maintenant ne se sont pas adaptés. Depuis 8 ans, les spécialistes du Brésil essaient d’améliorer la tendreté de la viande produite localement. Beaucoup d’améliorations restent à obtenir. Les domaines, abattage d’animaux et découpe de viande, ne sont pas en reste. En effet, dans son industrialisation, le Brésil a su profiter du savoir faire des pays européens et nord-américains pour construire des complexes à la fine pointe de la technologie. En bref, ce pays peu produire des volumes de viande dont le Canada ne peut rivaliser.

 

Le Canada devra miser sur ses points forts pour rivaliser avec ce géant. Le bœuf Canadien possède une qualité excellente ainsi qu’une plus value reliée à son statut sanitaire, sa fiabilité et la constance de sa production. Le Canada doit miser sur la qualité produite. C’est ce qui a fait son image de marque. L’uniformité des carcasses se traduit par une excellente classification. La constance de l’alimentation donne un persillage de viande et un goût plus uniforme. Les éleveurs Canadiens obtiennent une production accrue par hectare de terre. Un facteur appréciable.

Dans sa conclusion, le conférencier a conseillé les producteurs d’utiliser des lignées productives en faisant des croisements judicieux. Le mot de la fin de Juan Pablo Soucy : Miser sur la qualité!

 

Laurent Jourdain, Secrétaire.

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