L' ASSOCIATION CHAROLAIS DU QUÉBEC

La Génomique

Conférence de Claude Robert

(lors de l'Assemblée générale annuelle
du 9 fév. 2013)

 

Le conférencier Claude Robert, professeur-chercheur à l’Université Laval, nous a parlé de ce sujet très actuel. Dans une présentation autant dynamique qu’intéressante, il a su nous éclairer avec des termes et des tableaux très imagés. D’abord, comprendre ces termes plus ou moins flous : Il a parlé de l’importance de faire la différence entre les types de caractères : qualitatifs et quantitatifs. De penser également que les caractères ne sont pas tous égaux. Ils n’ont pas les mêmes gênes et le même nombre de gênes. Prendre en considération aussi, le facteur très important de l’héritabilité. On entend parler aussi de marqueurs (2 types : simples et complexes) ou «SNP», cette variation dans la séquence d’ADN, qui est associé à un caractère physique.  Encore là, on retrouve différents types de marqueurs. À la question : Est-ce-que le gêne acère est dominant, on peut aussi poser la question : est-ce-que le gênes à cornes est difficilement identifiable. Il répond : le caractère à cornes est complexe! Ce n’est pas un point défini sur une ligne! En sélection génomique, on observe environ 54 000 informations sur une possibilité de 3 milliards. Pour ce qui est de la tendreté, on relève 3 ou 4 régions associées à ce gêne. Mr Robert parle aussi de l’importance des facteurs environnementaux. « Vous avez beau avoir le meilleur potentiel génétique possible, si vous ne possédez pas les bons facteurs d’environnements, vos résultats sont improbables. Il soulève l’importance de rassembler le plus de données sur des animaux génotypés afin d’obtenir une base de donnée et ainsi obtenir plus de résultats. Il parle de regroupement de masse entre les éleveurs, les associations et les institutions gouvernementales.

 

Les bénéfices de la Génomique : Les marqueurs de l’ADN rendent possible la sélection dès la naissance. L’évaluation ne se fait pas sur les performances de la descendance. Les animaux sans pedigree peuvent être évalués. On estime l’augmentation de la performance des programmes  de sélection de l’ordre de 5 à 20%.

 

Les bémols de la Génomique : les études à grande échelles sont encore très chères. L’impact est encore que théorique. On retrouve encore beaucoup de faux positifs. C’est restreint à certaines populations. Mais le potentiel est indéniable. Pour conclure, on peut mentionner que pour le moment les données obtenues sont insuffisantes pour avoir un impact sur la sélection des animaux. Tout le travail reste à faire. Rassembler des données d’animaux génotypés afin de profiter du domaine de cette science.

 

VENTES DE CHAROLAIS

     EXPOSITIONS

À CONSULTER